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FLORENCE, un joyau dans un sublime écrin, la Toscane

Florence sur AventureTv.fr

BUDGET:

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Transport (Essence + Péages) - - - - - - - - - - - -   160 € (A/R)

Stationnement véhicule à Florence - - - - - - - -    60€

Hébergement Florence - - - - - - - - - - - - - - - - -    92 €

Alimentation Florence - - - - - - - - - - - - - - - - - -    72 €

Sites historiques (Nombreuses exemptions) -     26 €

Hébergement San Giminiano - - - - - - - - - - - -     42 €

Alimentation San Giminiano - - - - - - - - - - - - -     22 €

Stationnement San Giminiano - - - - - - - - - - - -      0 €

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Total pour 6 jours pour une personne: moins de 475 €

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Pour des raisons pratiques de montage, les séquences vidéos n'ont pas nécessairement été assemblées en suivant fidèlement le déroulé du voyage.

     Je vous propose de découvrir avec moi, un joyau, un bijou ! Pour moi, la plus belle ville que j’ai pu visiter, jusqu’à aujourd’hui : Florence, la magnifique.
Mon séjour débute à Montpellier, un jour proche de Toussaint. Je décide de prendre ma voiture pour partir quelques jours. Où ? C’est le hasard qui va le déterminer. A l’entrée de l’autoroute, je prends vers l’Est. Nîmes ? Non, je connais, Marseille ? Aussi, Nice ? Pareil, Monaco ? Pas envie ce jour-là, Gênes ? Peu engageant depuis l’autoroute, puis je vois un panneau Firenza, ce sera donc Florence.

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     Arrivé à Florence, après un peu plus de 7 heures de route et une trentaine d’Euros de péages, ma première préoccupation est de garer ma voiture pour quelques jours, sans entrer dans le périmètre urbain payant (un exploit !). Je trouve un parking (60 Euros pour quatre jours). Depuis mon téléphone, je trouve l'hébergement, une auberge de jeunesse bien placée et à moins de 20 Euros la nuit (on verra bien …). Ce sera ma première bonne surprise, super auberge, grande chambre dortoir de 6 vrais lits, jolie salle de bain avec WC séparés dans chaque chambre. Le tout très propre et clair (juste pas mal de circulation dans la rue de devant dès le lever du jour). De plus, l’auberge a une piscine dans les sous-sols, un restaurant et une sublime terrasse sur le toit (je vous laisserai découvrir les images…).

     Je profite de la fin de journée pour aller découvrir un peu la ville. Surprise, je me retrouve vite devant la Cathédrale Santa Maria del Fiore, Je suis surpris de m’apercevoir que je m’oriente facilement dans cette ville ou je n’ai pourtant jamais mis les pieds mais que je connais si bien. Ubisoft a manifestement fait une excellente modélisation de la ville dans son jeux vidéo Assassin’s creed. Un petit restau de quartier très abordable précèdera une bonne nuit, seul dans le dortoir.

Le lendemain matin, je me réveille très tôt (il fait encore nuit), je prends tout mon attirail vidéo et je vais faire de jolis plans des principaux monuments de la ville dans ce semi crépuscule. La ville s’éveille et se fait belle. Il est temps que je me rende à la galerie des offices avant que la foule n’arrive, il n’est pas encore 7 heures et il y a déjà un petit groupe d’une dizaine de personnes qui attend, une demie heure plus tard la fille s’étendra déjà sur 200m.

Un lieu magnifique, un écrin qui protège des œuvres parmi les plus exceptionnelles qu’on puisse imaginer avec notamment des De Vinci, Botticelli, Michel Ange, Titien, Giotto, Raphael et tant et tant d’autres… Trop pour être décrit, je vous laisserais voir la vidéo… On pourrait y passer des jours mais je me contenterai de 6 ou 7 heures !

     Encore, sous le choc de cette visite, j’engloutis une rapide collation et décide de « m’attaquer directement » au site le plus emblématique de la ville, Il duomo ! Faut-il dire, miracle, mais lorsque je me présente à l’entrée de la porte d’accès au Dôme, seul un petit groupe de personnes fait la queue, j’en profite (durant mon séjour, je repasserai plusieurs fois par ici, et je verrai systématiquement une file d’attente interminable). Attention, maintenant, il faut réserver !

     La visite débute par une rude ascension de marches, claustrophobe ainsi que ceux qui ont le vertige, s’abstenir. A mi-chemin, on circule au pas le long d’une corniche suspendu a la base de la gigantesque fresque du dôme de Giorgio Vasari.

Puis on reprend de très étroits et tortueux couloirs et escaliers pour circuler à l’intérieur même du dôme, la structure visible est très intéressante mais il y a des bouchons et beaucoup de circulation, bref, cela prend pas mal de temps.

     De retour sur le plancher des vaches, j’en profite pour visiter l’église Santa-Maria, voir la fresque depuis le sol, puis aller voir les vestiges qui se situent sous la cathédrale. J’irai aussi voir le baptistère pas inintéressant bien qu’un peu décevant (les fameuses portes sont des reproductions).

 

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     Pour mon troisième jour, je vais débuter ma journée par le Palazzo Vecchio. Cette impressionnante forteresse à la hauteur de la grandeur des anciens maîtres de Florence est un véritable dédale de pièces et de couloirs richement décorés.  J’ai un vrai faible pour la petite salle des cartes (du XVIe), un passage secret se trouve au fond sur la gauche (mais le gardien est très vigilant).

Vous pouvez accéder facilement au chemin de ronde, sur le toit (c’est de là qu’on précipitait les condamnés à la pendaison dans le vide). Allé, courage encore des marches pour accéder au sommet de la tour et au somptueux panorama qui m’ont permis de repérer mes prochaines visites.

     Direction la place santa-Croce, juste une petite pose dans un charmant petit restaurant dans une ruelle éloignée des grands flux. Une sorte de salade avec des aubergines grillées et une copieuse assiette de légumes frits et grillés.

Santa croce est avant tout une église mais c’est aussi une sorte de «panthéon» des grands hommes de Florence où se trouvent les sépultures de Michel Ange, Galilée, Dante et bien d’autres personnalités locales.

     Maintenant, je vais aller visiter le musée Bargello. Discret dans son enceinte austère médiévale, c’est un véritable écrin de trésors inattendus. Le lieu est bien moins visité que les autres sites que j’avais pu faire jusqu’à présent. La cours intérieure laisse entrevoir toutes les fonctions que ce lieu à pu jouer, résidence princière ou prison… Au premier étage se trouve une incroyable collection d’objets presque tous aussi précieux que raffinés ainsi que le célèbre et étrange Donatello de David.

Le deuxième étage était fermé aux visites mais après négociation avec un gardien, il a accepté de m’y laisser entrer à condition que je reste collé à la visite d’un groupe scolaire déchainé. Cet étage est moins intéressant, c’est le royaume des numismates, des céramiques assez grossières. Une belle collection d’armures redonne de l’intérêt à ce niveau.

De retour au rez-de-chaussée, lorsqu’on pense que la visite touche à sa fin, c’est l’explosion. Une superbe salle de sculptures en marbre et en bronze aussi splendides les unes que les autres.

     La journée est maintenant bien avancée et c’est le moment d’aller voir la lumière toscane déclinante sur le Ponté Vecchio. L’endroit est très fréquenté par, des touristes frénétiques qui circulent d’échoppes en boutiques de joaillier de luxe sans rien pouvoir s’offrir, pourtant, il aurait juste fallu lever la tête pour voir le corridor Vassari, un passage secret (enfin discret) construit par Come 1er de Médicis pour échapper aux complots.

Il faut suivre ce corridor perché pour arriver à la petite église Santa Felicite, la visite la petite église est intéressante, levez les yeux pour voir l’alcôve d’où la famille Médicis pouvait suivre le culte en toute discrétion.

     Il est maintenant temps de trouver un petit restaurant, chose rapidement faite et pour la première fois un plat de pâtes car depuis le début j’avais surtout dégusté des plats à base de légumes de saison.

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     Mon dernier jour complet sur florence commence par une pâtisserie et un bon café italien, puis direction le fort du Belvédère sur une colline, de l’autre côté de l’Arno. La température monte avec cette exceptionnelle journée d’automne. La balade est agréable, même si ce jour, là, le fort est fermée. Qu’a cela ne tienne, je contourne l’édifice et rejoint l’entrée du jardin de Boboli qui se trouve juste derrière (tarif normal environ 7€ mais ce sera gratuit pour moi). Un véritable plaisir de redescendre la colline en errant dans les allées et contre-allées, contournant fontaines et bosquets frais… seul le petit musée des porcelaines ne m’a pas très emballé (mais c’est une question de gout). En bas du jardin s’étale le gigantesque palais Pitti que je décide de ne pas aller visiter (hé oui, j’aime tellement cette ville que je prends la décision de ne pas voir certains sites pour être sûr d’avoir une bonne raison d’y revenir !). A noter, sur votre droite avant de sortir des jardins, allez jeter un œil à l’étrange grotte (artificielle).

     Je me retrouve sur la place Pitti ou je me pose un moment dans le vacarme de la foule excitée. Il est temps de choisir un restaurant. Devant moi, en face du palais, un alignement de 4 ou 5 restaurants. Le dernier propose une carte avec « Menu à la française », entrée plat dessert et une traduction en anglais de la carte (mauvais signe en général). Les autres assez similaires, semblent eux se remplir rapidement. J’observe que, par petits groupes, des employés sortent du palais Pitti et vont, quasiment tous, s’installer au petit restaurant au menu pas cher que je j’avais écarté de mon choix. Ce sera donc, celui-là ! après un excellent repas pour une dizaine d’Euros, je repars pour explorer les environs, je découvre rapidement la classique basilique Santo Spirito et par le pont de trinité retrouve l’autre rive. Je passe rapidement par l’église de la Sainte Trinité, le palais Strozzi (que je ne visite pas) puis arrive vers la place de la République, de là, je me dirige vers la Loggia del Mercato Nuovo, un superbe petit marché malheureusement inondé de produits Made in China. A noter la fontaine du sanglier en bronze de 1633 qui est censée porter chance aux visiteurs. Je remonte maintenant vers la basilique San Lorenzo que je ne visite car je préfère la contourner pour aller, juste derrière voir la chapelle des Médicis. Il me faudra négocier un bon moment pour y entrer avec la camera (l’entrée vous coutera environ 8 Euros). On monte rapidement vers la chapelle des princes, un incroyable endroit à couper le souffle. Une coupole monumentale repose sur un octogone dont les murs sont entièrement recouverts d’un décor en pietra dura : marbres polychromes, pierres semi-précieuses, jaspes, porphyre, albâtre, lapis-lazuli, coraux et bronze doré qui furent achetés dans toute l’Europe. Un étroit couloir conduit à la nouvelle sacristie, un mausolée destiné à recevoir les sépultures de Laurent le Magnifique, son fils Julien, son petit-fils Laurent II et son frère Julien. Michel Ange fut chargé de cette œuvre monumentale et ne pourra jamais la terminer. Laurent le magnifique repose dans le plus simple et banal des sarcophages.

     Sonné par cette visite, je choisi de terminer mon incroyable journée en allant voir la basilique Santa Maria Novella (entrée, environ 10 Euros). On pénètre à l'intérieur par l’ancien cimetière des familles nobles de Florence, on est immédiatement frappé par sa dimension accentué par un effet d’optique : les colonnes se rapprochent peu à peu pour donner une impression de profondeur. A l’intérieur on ne sait ou poser son regard tant les fresques et les tableaux sont colorés et magnifiques.  Sur le mur de gauche la fresque de la Trinité de Massacio fut une des premières œuvres de la Renaissance où les notions de mathématiques furent utilisées pour créer un effet tridimensionnel. Le sarcophage révélant un squelette sous les portraits des donateurs est un trompe l’œil. Dans l’abside la chapelle Tornabuoni on voit les fresques de scènes de la vie de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste sont de Domenico Ghirlandaio qui intègrent des vues de Florence et des personnages contemporains du moment de la création. Placez-vous de part et d’autre du transept pour admirer les fresques d’en face avec plus de recul. Le cloitre est gigantesque. C’est ainsi que j’achève ma journée, j’assisterai au coucher de soleil en prenant un apéritif sur le toit de l’auberge, le Duomo, le campanile et tous les toits de Florence prennent une teinte rougeoyante avec le soleil rasant de l’automne.

     Pour cette dernière journée avant de quitter Florence, il me reste à honorer un dernier Rendez-vous. Pour cela je me rends à la galerie de l’académie (12 Euros), c’est là que se trouve l’original de la statue de David de Michel Ange, un colosse de marbre de plus de 4 mètres que les lieux, à mon gout ne permettent pas d’en voir les subtilités avec un recul suffisant sur une seule face (du coup, il semble difforme sur les autres cotés). Le reste du musée est très inégal. Sur la petite place, juste à côté se trouve la petite basilique San Marco qui mérite un petit crochet. Il est temps de retrouver mon véhicule, de m’extirper des rues et ruelles alentours en veillant à ne pas pénétrer dans la zone à circulation réglementée du centre de Florence, ce qui indubitablement me vaudrait de recevoir dans quelques semaines une contravention salée à mon domicile. D’avenues en boulevards, je rejoins l’autoroute, direction le cœur de la Toscane…

     Autoroute A1, puis autoroute de raccordement Florence Sienne que je quitterai avant Bargino , pour me laisser bercer par les routes secondaires de Toscane, que de paysages sublimes en cette saison. Beau piquenique au bord des vignes. Vers 12h, j’arrive à San Giminiano. Suivant le fléchage, je suis canalisé vers une entrée de parking dont je découvre une fois engagé le tarif prohibitif. Cherchant à faire marche arrière, je suis remarqué par la police qui vient immédiatement à ma rencontre. A ma grande surprise, l’agent s’adresse à moi dans un Français irréprochable, je lui explique que je ne peux pas payer plus de 100 Euros pour deux jours de stationnement et que j’ai une réservation pour un hôtel dans la vieille ville. Il me fait alors faire un demi-tour et me demande de suivre sa moto. Il me conduit dans un petit quartier résidentiel ou il me fait garer et va s’entretenir avec un riverain, il revient me voir et m’explique que je peux sans crainte laisser mon véhicule, là et que cela arrange, les riverains qui ne verront pas du coup un camping-car squatter leur rue ce soir. Je remercie agent et résident et je vais essayer de trouver mon hébergement.

     Je tourne un moment sans trouver l'Hôtel, puis une personne m’accoste dans la rue, c'est la réceptionniste qui me cherchait dans le flux de touristes qui commençait à devenir dense.  Ma chambre se situera dans un vieille battisse, directement contre la base  d'une des tours de la Piazza delle erbe. La chambre est très rustique, meubles massifs, lit très haut (90 cm), poutre apparentes et une petite salle de bain très propre quasiment dissimulée derrière une porte d’armoire. Le décors est planté, je viens de faire un bond au XIIè siècle. Une fois installé, je ne résiste pas à l'envie de gravir une de ces étonnantes tours qui caractérise la ville. Aujourd'hui, il ne reste que 14 des 72 tours qui dominaient cette cité, ces tours étaient une démonstration de la richesse et de la vanité dans anciennes familles maitresses des lieux.

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     Je vais gravir la plus haute des tours encore debout aujourd'hui, la Torre Grossa (54 m). Le point de vue sur le village et les plaines de Toscane est à couper le souffle. Je redescends sur la place de la Cisterna,et je m'installe à un restaurant idéalement placé pour capter les touristes de passage. Le serveur m'apporte la carte, je lui demande avant tout la carte des vins ce qui le fait sourire. La discussion s'engage, je n'ai pas les moyens de prendre un vin du village mais il me propose un petit pichet de vin de la région. Au moment ou il repart, je lui demande si le vin d'ici peut être pris au verre et il acquiesce. On passe alors au plat, je vois une belle assiette repas de charcuterie, je m'inquiète de savoir si cela pouvait constituer un repas, le serveur souris et me dit "largement". A son retour, il me dépose le pichet, me fait gouter le verre de bon vin et fini par m'apporter une gigantesque assiette de charcuterie. Voyant l'assiette, un passant s'installe et commande la même chose mais il décline la proposition de vin. Au même tarif, on lui servira une modeste petite assiette. Pour le reste de la journée, je vais flâner dans les ruelles, les parcs et aux environs du village avec de-ci-de-là un léger fond musical de harpe ou de flute de quelques artistes de rue. L'ambiance est paisible en cette magnifique journée d'automne.

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